Présentation de la FFEA
Héritière d’une longue histoire de l’enseignement musical (FNUCMU - FFEM), la Fédération Française de l’Enseignement Artistique (FFEA) a, suite au renouvellement important de son équipe dirigeante en 2015, entamé un vaste chantier de réforme pour affirmer et soutenir des priorités artistiques et pédagogiques nouvelles.
Subventionnée par le Ministère de la Culture, la FFEA a l’ambition de se positionner comme un interlocuteur privilégié de ce dernier dans le champs des enseignements artistiques et de la transmission culturelle (création, spectacle vivant).
Forte de 700 établissements adhérents répartis sur toute la France, la FFEA représente la pluralité et la diversité des acteurs culturels de la transmission artistique:
Inscrite dans une démarche volontaire et ouverte pour contribuer au développement harmonieux d’un enseignement artistique de qualité et d'une transmission culturelle qui s’adresse à toutes et tous, la FFEA est membre de la Coordination des Fédérations et Associations de Culture et Communication (CoFAC), et l’unique représente française de la European Music School Union (EMU).
Engagements et préconisations pour l’EAC
Plaider pour la reconnaissance des établissements d’enseignement artistique (EEA) comme opérateurs privilégiés de la transmission culturelle sur tous les temps scolaires.
Plaider pour que la formation continue à l’attention des équipes pédagogiques des EEA devienne une priorité dans le management d’équipe et de projet (former à la capacité d'encadrer des actions sur le temps scolaire dans le champ de compétences des titulaires du DE et CA, notamment concernant la pédagogie instrumentale collective).
Plaider pour un parcours de formation artistique en temps scolaire et/ou périscolaire (parallèlement à ceux proposés par les EEA); ce parcours doit être:
A noter que ces préconisations répondent aux attentes fortes des personnels de l’Education Nationale pour mettre en oeuvre les nouvelles directives de leur ministère.
Engagements et préconisations pour l’EAS
Tenant compte des travaux en cours à la Direction Générale de la Création Artistique, cette proposition, volontairement restreinte, concerne la rédaction du futur Schéma National d’Orientation Pédagogique (SNOP).
Pourquoi disposer d’un SNOP?
Le préambule de la Constitution, depuis 1946, dispose que “la Nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, la formation professionnelle et à la culture”.
Le SNOP s’avère un outil réglementaire de régulation indispensable pour:
Pour qui élaborer un SNOP?
En fixant un cadre capacitant et inclusif aux projets de formation artistique, le SNOP permet d’organiser les interactions entre différents publics:
Quelles préconisations doit affirmer un SNOP?
Quelles priorités pédagogiques doit garantir un SNOP?
En cohérence avec les différentes étapes de développement de l’enfant (capacités cognitives, sensorielles, sensitives et corporelles), un SNOP doit garantir la mise en oeuvre d’un parcours pédagogique cohérent pour découvrir, s’approprier, approfondir compétences et connaissances, concrétiser un projet artistique personnel et surtout demeurer un praticien régulier à l’issue de son parcours sur la base d’une expertise personnelle reconnue.
Les parcours proposés doivent ainsi être évolutifs et prendre en compte les lieux et temps de vie, en posant des dispositifs pédagogiques souples.
Un SNOP doit donc offrir prioritairement un cadre pour:
Un SNOP ne doit donc pas être une ordonnance de prescriptions mais aider à l’élaboration de projets d’établissement innovants et adaptés aux différents territoires.
Un SNOP doit contribuer à définir:
Un SNOP doit définir les conditions minimum indispensables à la mise en oeuvre de projets d’établissement:
L’ensemble de ces préconisations doit aussi être articulé avec l’enseignement préparant à l’entrée dans l’enseignement supérieur d’une part, et la prise en compte de la pratique en amateur d’autre part.
Les parcours de formation doivent aussi valoriser l’investissement des apprentis car la reconnaissance est un puissant levier de réussite et de motivation; à ce titre tous les parcours pédagogiques (Musique, Danse, Théâtre, transdisciplinaires).
doivent demeurer diplômant, conformément à l’inscription d’un diplôme national dans la Loi LCAP.
L’ensemble de ces préconisations repose à la fois sur une réflexion collective conduite en interne et aussi avec différents partenaires professionnels; il répond également aux souhaits formulés par les adhérents de la FFEA et acteurs locaux (élus et institutionnels) lors de rencontres régionales.